Un art de la Calligraphie japonaise
L’ouvrage ne traite pas réellement des aspects technique du Shodo (et les seuls exemples mentionnés demandent déjà un niveau de pratique très élevés), mais balaye sa dimension philosophique, développement de soi, méditative, en replaçant cet pratique artistique dans l’environnement culturel japonais.
De par la contrainte d’unité - le geste doit être réalisé en un unique trait, sans lever le pinceau ou retour en arrière - donne un aspect quasiment musicale à la pratique : l’artiste est seul, face à une page blanche - le silence - et doit trouver un équilibre aussi parfait que possible, fragile, une harmonie de vides et de pleins, de traits noirs posés de façon plus ou moins appuyés.
Si chacun des traits est relativement simple à maîtriser en tant que tel - comme trouver une note sur le clavier d’un piano, maîtriser l’ensemble du caractère demande une posture et une concentration particulière, celui de faire un avec son instrument, et de connaître et visualiser l’ensemble de l’oeuvre, comme on doit connaître sa partition.
Le geste est une mélodie, l’ensemble est une harmonie.
Space - Kazuaki Tanahashi - exposition One brush