Hibiscus - Gu Hua

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Hibiscus

Le récit, qui prends par moment la couleur d’un conte, de la vie d’un village et de ses habitants sous la Chine Maoïste.

Le récit propose de suivre la vie d’une poignée de personnages au cours d’une décennie sous le régime Maoïste, personnages qui représentent autant de figures assez typiques (l’ancien combattant révolutionnaire, une jeune femme honnête et travailleuse, un agigateur, quelques figures de cadres du parti) pouvant par moment apparaître comme parfois un peu caricaturales.

On ne retrouve pas la sauvagerie qu’on voit paraître dans certains romans (un seul personnage décède, de suicide), et tous les personnages arrivent à dégager une sorte de tendresse, même les plus odieux d’entre eux.

L’intérêt du roman se situe dans la description de la façon dont la révolution heurte la vie du village, les relations entre les habitants, les bouleversements engendrés par la corruption, la promotion de la médiocrité, la bêtise et la haine. Gu place place la révolution à hauteur d’habitants ordinaires et dévoile sa mécanique de corruption et de destruction des liens sociaux en offrant un marchepied à la mesquinerie et la bassesse.

– Par mes ancêtres ! pestait Yuyin, les autres hommes sont aussi forts que des piliers et n’ont pas peur que le ciel leur tombe sur la tête ! Mais toi, dès qu’il arrive le moindre ennuit, tu ne vaut pas mieux qu’une femmelette !
– Yuyin, je… nous n’avions pas compris que dans la nouvelle société les particuliers ne devraient pas se construire de maison neuve. Et pourtant, la même chose s’est produite pendant la première réforme agraire. Certaines familles s’étaient serré la ceinture pendant des années, elles avaient économisé pour s’acheter de la terre… Et pour finir, ils ont dû porter l’étiquette de propriétaire foncier, ou de paysan-riche…

Hibiscus

A Zhao Shao’ang (1905-1998) a Chirping Bird on Blossoming Tree